La « paix sociale » contre l’islam.

Les politiques se trompent

Qu’ils soient maires, ministres ou autres, ils pensent que l’Islam leur sera gré de favoriser son expansion, ses activités « missionnaires », multiplier les mosquées etc… ? Leur naïveté déconcertante est le reflet de leur méconnaissance des peuples et de leur histoire . Leur ignorance n’a d’égal que leur mépris de ceux qui leur ont fait confiance et de toute forme de  culture qui n’est pas la leur. Nous allons essayé à l’aide de différents éléments historiques et religieux, de démontrer comment à travers les siècles, l’Islam s’est construit comme un édifice politico-religieux, dont l’objectif est le prosélytisme et l’ islamisation du monde.

Quelques repères religieux

Il y a une trentaine d’années, un expert en jurisprudence islamique Pakistanais Muhammad Taqi Usmani et auteur de ” Le Droit Musulman Al Fiqh Jurisprudence “, donna des éclaircissements à un coreligionnaire saoudien sur la question du jihad et le problème suivant : « Si un pays non-musulman autorise le travail missionnaire musulman sur son territoire, le jihad contre ce pays cesse d’être permis ? »

L’expert basa sa réponse sur le verset 9 :29 (appelé « verset de la dhimmitude ») : « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre (les chrétiens et les juifs), jusqu’à ce qu’ils versent la capitation (jizya, le tribut) par leurs propres mains, après s’être humiliés. ».

Après avoir conversé avec Muhammad Usmani, le journaliste Andrew Norfolk du Times de Londres tira les conclusions suivantes de son entretien (8 septembre 2007) :

« Le juge Muhammad Taqi Usmani soutient que les musulmans doivent vivre pacifiquement dans des pays comme la Grande-Bretagne où ils ont la liberté de pratiquer leur religion seulement jusqu’au moment où ils auront les ressources suffisantes pour s’engager dans le jihad. (…) “

Ces vues ne sont pas celles d’un extrémiste radical. Elles proviennent d’un des experts les plus érudits (de l’islam). (…) Voilà qui démolit complètement le mythe selon lequel la conception du jihad offensif et expansionniste serait une distorsion de la pensée islamique traditionnelle. »

Les musulmans abordant le sujet de la contrainte s’appuient sur le verset 2/56 du Coran « Nulle contrainte en religion ! ». Cependant l’avis que l’ouléma ‘ Ibn Mas’ûd et nombre d’oulémas exégètes expriment sur ce verset initialement destiné aux croyants du livre (juifs et chrétiens) est le suivant:

Ce verset est abrogé. L’abrogation signifie qu’au début de l’Islam “il était interdit de contraindre qui que ce soit d’embrasser la religion par le combat, puisque la preuve à été établie que la prophétie du Messager d’Allah est véridique et comme ils continuaient à manifester leur hostilité après l’éclaircissement  de la légitimité de l’Islam, alors Allah, le Très Haut, a ordonné aux musulmans de les combattre”.

« Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes. » (Coran : 2/193).

D’autres oulémas ont dit que le verset 256 de la sourate 2 est abrogé par le verset du Combat 193 de la sourate 2 et que tous les peuples doivent être appelés à embrasser l’Islam, si l’un d’eux refuse d’embrasser l’Islam ou de s’y soumettre ou de verser la capitation, alors il sera combattu à mort. C’est cela la contrainte, Allah, le Très Haut, dit :

« Vous serez bientôt appelés contre des gens d’une force redoutable. Vous les combattrez à moins qu’ils n’embrassent l’Islam. » (Coran : 48/16),

« Ô Prophète ! Mène la lutte contre les mécréants et hypocrites et sois rude à leur égard. Leur refuge sera l’Enfer, et quelle mauvaise destination ! » (Coran : 66/9),

« Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu’ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu’Allah est avec les pieux. » (Coran : 9/123).

L’Islam est incompatible avec les droits fondamentaux de la démocratie :

Selon l’arrêt du 13 Février 2003 de la Cour Européenne des Droits de l’homme: « la Cour partage l’analyse effectuée par la chambre quant l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie , tels qu’ils résultent de la Convention.** »(1

Cette incompatibilité est lié a plusieurs traits majeurs de l’islam:

  • L’Islam est avant tout une religion d’obéissance,
  • L’Islam est base sur le concept que le fonctionnement politique d’une société doit satisfaire avant tout aux exigences aux lois de l’islam «La Sounna »: La sunna est développée dans les adiths est un ensemble des récits, des dits du Prophète ou des témoignages rapportés par une chaîne de témoins plus ou moins fiables. La validité d’un hadith vient de son classement en fonction de son authenticité supposée. Quoi de plus aisé en effet, avant que la tradition ne soit fixée par écrit, que d’inventer un hadith pour justifier un usage ou une politique? C’est au 19 e siècle que sont compilés les grands recueils de hadith (dont le plus célèbre est celui d’al-Bukhari) et dans la «Charia»:

    La charia est un système de droit qui traite aussi bien du culte que de l’ensemble des activités de l’homme en société. Elle fournit les bases du droit pénal comme du droit civil et commercial. La partie proprement juridique de la charia est appelée le fiqh, ou «droit musulman». Les domaines de la foi, du droit et de la morale sont également organisés par des règles, issues de la systématisation et de la rationalisation des injonctions et interdits contenus dans le Coran. Les comportements et les actes sont classés de haram (strictement interdit) à halal (religieusement licite). La charia traite aussi bien des fondements de la foi que des problèmes d’héritage et des normes alimentaires et des lois sociales.

  • L’absence de clergé
    Selon les courants, le Coran est enseigné par des prédicateurs (imam ou mollah) et l’interprétation théologiques des texte est soumise à des collège d’érudits: Les ulémas, lettrés de haut niveau (en arabe lama, pluriel de alim, qui signifie «savant»), sont formés dans des madrasa (écoles religieuses). Les meilleurs parachèvent leurs études dans les grandes universités islamiques du monde musulman, dont la plus célèbre est l’université Al-azar, au Caire. Leur indépendance financière n’est due qu’ à la générosité des états du golf et de leur fondations et de quelque pays du Maghreb (Arabie Saoudite, Cathare, Emiras, koweit, Dhoubai, Maroc …)

  • Une religion  d’expression discriminatoire avec le femmes, les athés, les autres religions etc …

L’islam un rêve du califat

L’usage actuel du terme de Califat pour la communauté musulmane vient des interprétations suivantes:

«On doit religieusement obéir au Prophète et aux autorités (ici morale, ceux à qui il a été accordé la connaissance) (Coran: 4, 59). De là il semble qu’on puisse en déduire que l’obéissance est du à son successeur (le calife) puisque c’est le représentant de l’umma islamique qui commande le bien et interdit le mal. Son autorité viendrait alors de Dieu, via l’umma. Mais Dieu peut le dépouiller de son pouvoir (Coran 3, 26). Les grands personnages historiques du califat furent bien sûr le prophète musulman Mahomed qui en édictait les principes et les devoirs et Saladin qui reprit Jérusalem .

Mahomed

Confessant la foi monothéiste d’Abraham, Mahomet a prêché aux tribus arabes polythéistes la conversion à un dieu unique, Dieu (en arabe Allah), qui leur a délivré sa parole par son intermédiaire. Homme remarquable, issu d’une communauté en marge des grandes sociétés de l’époque, il a su faire une synthèse idéologique capable de s’imposer de l’Atlantique au Pacifique.

Le pouvoir politique et militaire de Mahomet s’affirme au cours des 74expéditions, razzias et batailles qu’il mène en vue de la reconquête de La Mecque, du ralliement des nomades et de l’unification des Arabes. Stratège militaire, il bat les Mecquois et consacre même sa réputation de («Nous t’avons assuré une victoire éclatante», relate le Coran, XLVIII, 1), provoquant l’éclatement de la confédération ennemie de La Mecque, qui se soumet à sa loi la même année. Mahomet prend alors figure et dimension d’un fondateur d’État: il est l’unificateur des Arabes.

Abû Bakr – Premier calife
Père d’Aïcha et beau père de Mohammed premier Calife de La Mecque de 632 à 634. Compagnon de la première heure, il quitta son commerce à La Mecque pour s’installer à Médine, à la mort du Prophète on lui donna le titre de successeur à l’envoyé de Dieu. Mais il causa beaucoup de torts à la famille du prophète… Abû Bakr mourut d’une fièvre à l’âge de 63 ans au mois de Jamâdî II de l’an 13 A.H. (634 A.J.C.), après avoir gouverné pendant deux ans, trois mois et dix jours…

Saladin (Salâh al-Dîn)

Aujourd’hui une icône pour les Arabes, qui n’est pas d’origine arabe, mais kurde. Né à Takrît, en Irak, vers la fin de l’année 1137, au sein d’une famille de notables, il grandit et se forme au métier des armes à Baalbek (Liban actuel) et à Damas (Syrie). Il meur en 1192.
Si la véritable personnalité de Saladin ne nous est pas totalement révélée, l’image qu’il parvient à donner de lui-même et qui perdure jusqu’à nos jours présente des contours beaucoup plus nets. Une image construite et relayée par des membres de son entourage qui ne se contentent pas dans la correspondance officielle, les sermons, la littérature, de chanter ses louanges pour obtenir une position enviable. Leur discours est avant tout destiné à transmettre un message aussi bien politique que religieux.

Saladin ayant pris le pouvoir en renversant la dynastie de son maître, il lui faut, en effet, légitimer son coup de force pour espérer se maintenir sur le trône. Cette légitimité que seul le calife peut lui donner, Saladin s’efforce de l’obtenir en mettant l’accent sur sa puissance militaire et ses qualités de souverain soucieux des intérêts de sa communauté, chef providentiel envoyé et guidé par Dieu, défenseur de l’orthodoxie et artisan de l’unité musulmane sans laquelle aucune victoire n’est possible contre les Francs

L’émir Abd el-Kader (1832-1838)

La date de naissance d’Abd el-Kader n’est pas certaine : il naît probablement le 6 septembre 1808, dans le beylik d’Oran, à El Guetna, village proche de Mascara, au sein d’une famille de lettrés et de cheiks soufis originaire de la paysannerie algérienne. Héros de la lutte contre la colonisation au moment de la prise d’Alger par les Français en 1830 sous Napoléon III.

Il décline le tire de sultan lui préférant celui d’émir se met à son tour à prêcher la guerre sainte. Il s’efforce de créer une force militaire permanente. Voyant l’armée française composée en grande partie d’infanterie, il forme un corps de cavalerie capable d’attaquer et de poursuivre ou d’éviter un combat inégal. Ce premier corps ne compte d’abord que 400 hommes. Pour entretenir des bataillons réguliers, il lève des taxes sur les marchandises et des impôts et fait bâtir des magasins de vivres, d’armes et de munitions signe un traité avec la France le février 1834 . Les négociateurs d’Abdel-Kader (civils et militaires de la province), amendent avec habileté une partie des conditions posées par les Français portant sur les accords suivant:

 –  La cessation des hostilités entre les Arabes et la France,
–  La liberté du commerce pleine et entière
–  La remise immédiate des prisonniers.

En conclusion, l’expansion de l’Islam est une résultante historique d’un affrontement culturel datant de sa naissance avec ceux qui ne partagent pas la même spiritualité. Si les religions monothéistes ont évolué, notamment le christianisme depuis la réforme protestante au 16 ème siècle au rythme de la modernisation des sociétés, l’Islam est resté dans son essence, semblable à ce qu’il était avant le moyen age a l’identique de la chrétienté féodale. Il propose une domination hégémonique et totalitaire d’une civilisation arabo-musulmane imposant, y compris politiquement, un mode de vie correspondant à la vision qu’on les ulémas de la liberté et de la nature humaine .

Annexe

Mufti Taqi Usmani.jpgMuhammad Taqi Usmani ( Ourdou : مفتی محمد تقی عثمانی Muḥammad Taqi « Usmani , né le 3 Octobre 1943) est un pakistanais islamologue et ancien juge qui est vice président et Cheikh al-Hadith à Darul Uloom Karachi . Chef intellectuel du mouvement Deobandi , il est l’auteur de plus de 80 livres (dont de nombreux volumes multiples) en ourdou, arabe et anglais, dont une traduction du Coran en anglais et en ourdou ainsi qu’un commentaire en 6 volumes sur le Sahih Muslim en arabe, [5] ayant écrit et donné de nombreuses conférences sur les hadiths et la finance islamique. Il préside le conseil de la charia de l’ Organisation de comptabilité et d’audit pour les institutions financières islamiques (AAOIFI) basée à Bahreïn . Il est également membre permanent de l’ Académie internationale islamique du Fiqh basée à Djeddah , un organe de l’ OCI. Au Pakistan, Usmani a été juge universitaire à la Cour d’appel de la charia de la Cour suprême de 1982 à 2002, et à la Cour fédérale de la charia de 1981 à 1982. De 1977 à 1981, il a été membre du Conseil de l’idéologie islamique de Zia et a été impliqué dans la édaction des ordonnances Hudood.

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